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23 janvier 2020

Aurélie Jean : Histoire de la voiture autonome



La grande librairie du Mercredi 22/01/2020 sur La Cinq

Hier, dans La grande Librairie sur la Cinq, Aurélie Jean donnait l’exemple de la voiture autonome devant circuler au Canadas ou en Europe. Elle disait que contrairement à l’être humain, le voiture (l’#IA) ne pourrait conduire  au Canada ou en Europe à cause des différences de culture, entendez des lois qui régissent la conduite dans l’un et l’autre de ces lieux.

La réflexion m’a paru assez curieuse et ce qui me vint à l’esprit, c’est que le cerveau d’un Canadien me semble être que très peu différent de celui d’un Européen sinon que par le contenu de sa mémoire, reflet de son apprentissage culturel dans le cas présent. De même façon, le cerveau d’une voiture autonome ne me semble pas devoir être différent pour circuler au Canada ou en Europe.

Conduire à droite ou à gauche me semble être tout autant culturel chez l’#IA que chez l’humain

La différence ne me semble pas algorithmique mais de l’ordre de la donnée pure.

L’homme ou la machine n’intègre pas de nouveaux algorithmes pour passer d’un mode local à un autre, il ne fait que s’adapter à des données afin de réaliser l’adaptation du mode de conduite en fonction des secteurs où du contexte dans lesquels il évolue.

Autant pour l’homme que pour l’#IA, le différentiel entre la conduite à droite ou à gauche n’est pas de l’ordre de l’algorithme, mais de celui de la donnée. Le cerveau n’incorpore pas de nouveaux algorithmes lorsqu’il contrôle la conduite du véhicule à gauche sauf si circulant à droite, il ne pourrait jamais rouler à gauche !

Si le véhicule autonome ne sait pas rouler à gauche par simple information du lieu ou du contexte dans lequel il circule, alors il ne sait pas rouler à droite car il y a bien des circonstances où il sera nécessaire de rouler à gauche, même s’il est en mode de roulage à droite, comme lorsqu’il entre dans une rue à circulation à droite dont les voitures sont toutes garées à droite ou que des travaux réduisent la circulation à une seule file alternative !

Il s’ensuit donc que pour être véritablement autonome, une voiture doit pouvoir conduire à droite comme à gauche de la chaussée d’autant plus que pour elle, la lecture de l’environnement et symétrique alors qu’elle est asymétrique pour l’homme.

Il en est de même pour les autres paramètres comme les vitesses, les priorités, etc. qui sont des données qui alimente le mode de fonctionnement des algorithmes dont l’homme comme l’#IA doivent devoir acquérir par apprentissage ou auto-apprentissage. 

Chez l’homme, par apprentissage à l’instar d’une religion (que l’on peut affilier à une programmation culturelle) ou en auto-apprentissage lorsque celui-ci le fait à partir d’une expérimentation toute personnelle et individuelle. 

 Il en est de même pour l’#IA, les algorithmes font partie de ses mécanismes de base qu’elle acquière génétiquement (entendez installé au niveau de sa fabrication), par programmation ou par apprentissage, mais au final, la façon de conduire se trouve être indiqué par des données qui sont fournies aux algorithmes et en ce domaine, le passage d’un mode à l’autre chez l’#IA est certainement bien plus performante que le cerveau humain qui bien souvent, doit procéder à un réapprentissage ou du moins, à un temps de réadaptation non dénué de dangers.

La nature a mis des milliards d’années d’évolution pour mettre l’homme au monde ; l’homme en mettra beaucoup moins pour offrir à la machine la faculté de le dépasser et comme d’habitude, il lui faudra être au bord du gouffre pour s’en rendre compte.

Mais je dois reconnaître que l’homme à une excuse : il n’est qu’un maillon d’une évolution qui si elle n’avorte pas de par un fatal destin, se poursuivra au-delà de lui-même.

Jean Pierre Bouvier le, 23/01/2020

Sources :
La grande librairie 22/01/2020 : À quoi ressemblera l'humanité dans 20 ans ?

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