La grande librairie du Mercredi 22/01/2020 sur La Cinq
Hier, dans La grande Librairie sur la Cinq, Aurélie Jean
donnait l’exemple de la voiture autonome devant circuler au Canadas ou en
Europe. Elle disait que contrairement à l’être humain, le voiture (l’#IA) ne
pourrait conduire au Canada ou en Europe
à cause des différences de culture, entendez des lois qui régissent la conduite
dans l’un et l’autre de ces lieux.
La réflexion m’a paru assez curieuse et ce qui me vint à l’esprit,
c’est que le cerveau d’un Canadien me semble être que très peu différent de
celui d’un Européen sinon que par le contenu de sa mémoire, reflet de son apprentissage
culturel dans le cas présent. De même façon, le cerveau d’une voiture autonome
ne me semble pas devoir être différent pour circuler au Canada ou en Europe.
Conduire à droite ou à gauche me semble être tout autant
culturel chez l’#IA que chez l’humain
La différence ne me semble pas algorithmique mais de l’ordre
de la donnée pure.
L’homme ou la machine n’intègre pas de nouveaux algorithmes
pour passer d’un mode local à un autre, il ne fait que s’adapter à des données
afin de réaliser l’adaptation du mode de conduite en fonction des secteurs où
du contexte dans lesquels il évolue.
Autant pour l’homme que pour l’#IA, le différentiel entre la
conduite à droite ou à gauche n’est pas de l’ordre de l’algorithme, mais de
celui de la donnée. Le cerveau n’incorpore pas de nouveaux algorithmes lorsqu’il
contrôle la conduite du véhicule à gauche sauf si circulant à droite, il ne pourrait
jamais rouler à gauche !
Si le véhicule autonome ne sait pas rouler à gauche par
simple information du lieu ou du contexte dans lequel il circule, alors il ne
sait pas rouler à droite car il y a bien des circonstances où il sera nécessaire
de rouler à gauche, même s’il est en mode de roulage à droite, comme
lorsqu’il entre dans une rue à circulation à droite dont les voitures sont toutes
garées à droite ou que des travaux réduisent la circulation à une seule file alternative
!
Il s’ensuit donc que pour être véritablement autonome, une
voiture doit pouvoir conduire à droite comme à gauche de la chaussée d’autant
plus que pour elle, la lecture de l’environnement et symétrique alors qu’elle
est asymétrique pour l’homme.
Il en est de même pour les autres paramètres comme les
vitesses, les priorités, etc. qui sont des données qui alimente le mode de
fonctionnement des algorithmes dont l’homme comme l’#IA doivent devoir acquérir
par apprentissage ou auto-apprentissage.
Chez l’homme, par apprentissage à l’instar d’une religion (que
l’on peut affilier à une programmation culturelle) ou en auto-apprentissage
lorsque celui-ci le fait à partir d’une expérimentation toute personnelle et
individuelle.
Il en est de même
pour l’#IA, les algorithmes font partie de ses mécanismes de base qu’elle
acquière génétiquement (entendez installé au niveau de sa fabrication), par
programmation ou par apprentissage, mais au final, la façon de conduire se
trouve être indiqué par des données qui sont fournies aux algorithmes et en ce
domaine, le passage d’un mode à l’autre chez l’#IA est certainement bien plus
performante que le cerveau humain qui bien souvent, doit procéder à un
réapprentissage ou du moins, à un temps de réadaptation non dénué de dangers.
La nature a mis des milliards d’années d’évolution pour
mettre l’homme au monde ; l’homme en mettra beaucoup moins pour offrir à
la machine la faculté de le dépasser et comme d’habitude, il lui faudra être au
bord du gouffre pour s’en rendre compte.
Mais je dois reconnaître que l’homme à une excuse : il
n’est qu’un maillon d’une évolution qui si elle n’avorte pas de par un fatal
destin, se poursuivra au-delà de lui-même.
Jean Pierre Bouvier le, 23/01/2020
Sources :
La grande librairie 22/01/2020 : À quoi ressemblera l'humanité dans 20 ans ?
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