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28 décembre 2019

L’éternité existe-t-elle vraiment pour une planète en déshérence ?




« Quant aux plus petites planètes, de la taille de la Terre, elles sont purement et simplement éjectées. Loin de toute étoile, elles refroidiraient ainsi lentement pour se fondre dans la nuit noire du cosmos, où elles erreraient lugubrement pour l'éternité, rapporte Cieletespace.fr avec mélancolie. »
L’éternité a-t-elle un sens pour l’Univers ?

Notre univers est né d’un évènement singulier que l’on nomme le Big-bang et dont la plus simple des explications est que ce qui l’a fondé n’était qu’énergie avant d’être matière. Matière dont les mouvements par leurs interactions répétitives qu’ils engendraient marquèrent le temps, celui de l’existence de l’univers.

L’homme a développé son propre langage lui permettant incidemment de pouvoir fixer les limites de sa réalité par son imaginaire. C’est ainsi que les dieux ancestraux pouvaient établir leur domaine en envahissant celui de la conscience de l’homme avant que les connaissances viennent contester leur suprématie. Au fur et à mesure du temps, son langage lui permit de marquer les limites de sa réalité en la dépassant ; ce n’est d’ailleurs que le processus normal que son cerveau utilise pour définir les limites de ses capacités physiques qui le fait reconnaître avoir passé le stade de l’adolescence à l’âge adulte dès lors que la maturité vient à s’exprimer en assujettissant ses actes à leur raison d’être. Les rites de passage qui associent force, courage, connaissance et raison sont multiples dans les peuplades ayant conservé un lien culturel étroit avec leurs ancêtres, alors que dans la population moderne, il ne suffit plus que d’avoir passé le temps de parvenir à l’âge du temps adulte.

Il en est de même pour tous les langages et celui de la mathématique n’échappe pas à la règle sauf peut-être, qu’il pourrait devenir encore moins raisonnable que tout autre à force de vouloir décrire la complexité des conséquences en oubliant la simplicité des causes.

Les hommes ont établi par l’observation et l’expérimentation les lois fondamentales qui déterminent dans ses conséquences l’évolution de la nature à partir de ce qui ne peut être détruit ou créé, seulement transformé selon les perceptions multiples qu’ils en ont, c’est-à-dire celle de l’énergie.

Tout se réduit dans l’univers à un échange d’énergie, d’énergie à énergie, à la recherche d’un équilibre qui la ferait disparaître, mais disparaître elle ne peut n’ayant pas la capacité d’être tout à la fois être et ne pas être en passant sans cesse de l’existence au néant. Il est un moment où elle finirait par ne plus être en faisant disparaître le mystère de son existence. L’énergie pourrait être infiniment diffuse qu’elle ne pourrait atteindre l’infini qui la plongerait alors dans le néant. Sa limite est celle où la croyant distendue au point de se perdre, elle commence alors à se rassembler pour finir dans l’infiniment petit d’une concentration extrême jusqu’à là encore, manquer de se perdre à nouveau. C’est alors qu’elle se remet à manger de l’espace dans lequel pourrait survenir le néant afin d’occuper l’espace au plus loin de ce qui lui est possible en laissant à la vie l’imagination de pouvoir en dépasser les limites. Mais la vie ne peut voir que la mort. Le néant ne vaudrait que pour la vie, mais non pour l’énergie. Pour elle, le néant ne peut exister puisque l’énergie ne peut pas ne pas être. L’imaginaire humain ne peut que la voir qu’incréée, sans qu’elle ait de néant quitte à ce qu’elle apparaisse en de multiples sources afin d’occuper tout espace dans lequel l’esprit pourrait faire croire à l’existence du néant.

La gravité est, parmi toutes les forces que nous sommes en mesure de différencier dans la nature, celle qui nous montre la porte qui permettrait d’accéder à tous les mystères, mais permettrait seulement car cette porte n’a pas de serrure. Le mystère reste donc et pose la question de savoir qu’elle est cette immatérialité qui se matérialise par nos sens en établissant un lien d’attraction entre deux masses dont nous pouvons concevoir qu’elles ne sont qu’énergie ?

Il n’y a pas de réponse, mais nous exploitons sa manifestation pour comprendre la nature de ce qui est, de ce qui se manifeste par une existence physique, un existentiel perceptible.

Ainsi, l’énergie et la gravité sont l’essentiel, l’essence même, de par leur omniprésence en tout point de l’univers, la matière n’étant finalement que la compression d’une partie de cette énergie de par les conséquences induites de l’existence de la gravité. Le reste peut se concevoir comme subordonné puisque l’énergie et la gravité détiennent à eux seuls l’entier mystère de l’existence de ce qui n’est ainsi qu’une expression de sa manifestation.

L’homme observe autour de lui que tout ce qu’il peut percevoir est en rotation par rapport à lui-même, même s’il a tardé à se rendre compte que lui-même était en rotation autant sur lui-même qu’autour de l’axe de rotation de la Terre, de celui de l’univers. Toute particule supposée évoluer en ligne droite, même si son mouvement s’effectue à la vitesse de la lumière, finit dans un mouvement de révolution de par le fait que par la force de gravité, elle est liée à l’ensemble de l’univers qu’elle que puisse être la distance qui la sépare de celui-ci. La force de gravité se propage à l’infini et dès lors qu’elle s’applique, elle implique que le système dans lequel elle agit est fini. De ce principe, il ressort que toute particule appartenant à un même système incluant des forces de gravitation ne peut y échapper du fait de son impossibilité à pouvoir conserver un mouvement purement rectiligne qui l’emmènerait hors des limites du champ d’action de l’univers se projetant dans l’infini de l’espace.
Reste à prouver qu’il puisse exister d’autres systèmes que celui de notre univers !

Les lois physiques finissent l’espace de l’univers alors que cet espace est infini.

Cette terre esseulée, supposée errer lugubrement pour l'éternité ne fait que tourner en rond dans les limites de l’univers de sorte qu’elle finira par rencontrer des chemins de gravité plus intense qui l’emmèneront  à rejoindre le gros de la troupe ou bien, à sombrer dans un trou noir.

Jean Pierre Bouvier le 28/12/2019

Source d’inspiration :
Maxi Sciences : https://www.maxisciences.com/galaxie/des-crash-interstellaires-ejectent-les-planetes-loin-de-leur-etoile_art16462.html

27 décembre 2019

La Terre s’éloigne-t-elle du soleil ?


191227 La Terre s’éloigne-t-elle du soleil ?



 « Éliminons tout de suite la première question : non, la Terre ne s’éloigne pas du Soleil. Pour cela, selon les lois de la physique, il faudrait que sa vitesse de révolution augmente, donc qu’on lui applique une force extérieure.
Par contre, l’orbite de la Terre peut changer de forme sous l’influence gravitationnelle d’autres planètes. » (Québec Science)



Selon les lois de la physique, la force gravitationnelle qui unit les masses entre-elles est donnée par la formule générale et fondamentale Fg = m/d², ce qui revient à dire que la force d’attraction exercée entre-elles par deux masses est inversement proportionnelle à la distance au carré qui les sépare, mais proportionnelle à la somme de leur masse.

Or, si l’on considère que le soleil éjecte dans l’espace interplanétaire des milliards de tonnes de matière solaire, nous comprenons bien qu’à plus ou moins grande échelle, la force d’attraction qui relie la Terre au Soleil diminue, de sorte que celle-ci ne peut que profiter de ces instants de mauvaise humeur de notre étoile pour prendre le large ou la tangente (la force tangentielle liée à sa cinétique).

Ceci dit, il peut y avoir d’autres évènements qui pourraient venir compenser ces effets d’éloignement de la Terre par rapport au Soleil, mais en tout état de cause, il est faux de dire que la Terre n’acquièrent pas de l’énergie cinétique venant augmenter sa vitesse de révolution et ceci de par l’attraction des autres planètes tels Jupiter (qui ne cesse de grossir), Neptune pour ne citer que les plus grosses, dès lors que l’on explique par ailleurs que la masse du Soleil vient à diminuer.

Mais ne catastrophons pas, la Terre n’est pas prête à quitter son astre de vie !
Il ne manquerait plus que cela !

Jean Pierre Bouvier le 27/12/2019

Sources de l’analyse :