« Quant aux plus petites planètes, de la taille de
la Terre, elles sont purement et simplement éjectées. Loin de toute étoile,
elles refroidiraient ainsi lentement pour se fondre dans la nuit noire du
cosmos, où elles erreraient lugubrement pour l'éternité, rapporte Cieletespace.fr avec
mélancolie. »
L’éternité a-t-elle un sens pour l’Univers ?
Notre univers est né d’un évènement singulier que l’on
nomme le Big-bang et dont la plus simple des explications est que ce qui l’a
fondé n’était qu’énergie avant d’être matière. Matière dont les mouvements par
leurs interactions répétitives qu’ils engendraient marquèrent le temps, celui
de l’existence de l’univers.
L’homme a développé son propre langage lui permettant
incidemment de pouvoir fixer les limites de sa réalité par son imaginaire. C’est
ainsi que les dieux ancestraux pouvaient établir leur domaine en envahissant
celui de la conscience de l’homme avant que les connaissances viennent
contester leur suprématie. Au fur et à mesure du temps, son langage lui permit
de marquer les limites de sa réalité en la dépassant ; ce n’est d’ailleurs
que le processus normal que son cerveau utilise pour définir les limites de ses
capacités physiques qui le fait reconnaître avoir passé le stade de
l’adolescence à l’âge adulte dès lors que la maturité vient à s’exprimer en assujettissant
ses actes à leur raison d’être. Les rites de passage qui associent force,
courage, connaissance et raison sont multiples dans les peuplades ayant
conservé un lien culturel étroit avec leurs ancêtres, alors que dans la
population moderne, il ne suffit plus que d’avoir passé le temps de parvenir à
l’âge du temps adulte.
Il en est de même pour tous les langages et celui de la
mathématique n’échappe pas à la règle sauf peut-être, qu’il pourrait devenir
encore moins raisonnable que tout autre à force de vouloir décrire la
complexité des conséquences en oubliant la simplicité des causes.
Les hommes ont établi par l’observation et
l’expérimentation les lois fondamentales qui déterminent dans ses conséquences
l’évolution de la nature à partir de ce qui ne peut être détruit ou créé,
seulement transformé selon les perceptions multiples qu’ils en ont,
c’est-à-dire celle de l’énergie.
Tout se réduit dans l’univers à un échange d’énergie,
d’énergie à énergie, à la recherche d’un équilibre qui la ferait disparaître,
mais disparaître elle ne peut n’ayant pas la capacité d’être tout à la fois
être et ne pas être en passant sans cesse de l’existence au néant. Il est un
moment où elle finirait par ne plus être en faisant disparaître le mystère de
son existence. L’énergie pourrait être infiniment diffuse qu’elle ne pourrait
atteindre l’infini qui la plongerait alors dans le néant. Sa limite est celle
où la croyant distendue au point de se perdre, elle commence alors à se
rassembler pour finir dans l’infiniment petit d’une concentration extrême jusqu’à
là encore, manquer de se perdre à nouveau. C’est alors qu’elle se remet à
manger de l’espace dans lequel pourrait survenir le néant afin d’occuper l’espace
au plus loin de ce qui lui est possible en laissant à la vie l’imagination de
pouvoir en dépasser les limites. Mais la vie ne peut voir que la mort. Le néant
ne vaudrait que pour la vie, mais non pour l’énergie. Pour elle, le néant ne
peut exister puisque l’énergie ne peut pas ne pas être. L’imaginaire humain ne
peut que la voir qu’incréée, sans qu’elle ait de néant quitte à ce qu’elle
apparaisse en de multiples sources afin d’occuper tout espace dans lequel l’esprit
pourrait faire croire à l’existence du néant.
La gravité est, parmi toutes les forces que nous sommes
en mesure de différencier dans la nature, celle qui nous montre la porte qui
permettrait d’accéder à tous les mystères, mais permettrait seulement car cette
porte n’a pas de serrure. Le mystère reste donc et pose la question de savoir
qu’elle est cette immatérialité qui se matérialise par nos sens en établissant
un lien d’attraction entre deux masses dont nous pouvons concevoir qu’elles ne
sont qu’énergie ?
Il n’y a pas de réponse, mais nous exploitons sa
manifestation pour comprendre la nature de ce qui est, de ce qui se manifeste
par une existence physique, un existentiel perceptible.
Ainsi, l’énergie et la gravité sont l’essentiel,
l’essence même, de par leur omniprésence en tout point de l’univers, la matière
n’étant finalement que la compression d’une partie de cette énergie de par les
conséquences induites de l’existence de la gravité. Le reste peut se concevoir
comme subordonné puisque l’énergie et la gravité détiennent à eux seuls
l’entier mystère de l’existence de ce qui n’est ainsi qu’une expression de sa
manifestation.
L’homme observe autour de lui que tout ce qu’il peut percevoir
est en rotation par rapport à lui-même, même s’il a tardé à se rendre compte
que lui-même était en rotation autant sur lui-même qu’autour de l’axe de
rotation de la Terre, de celui de l’univers. Toute particule supposée évoluer
en ligne droite, même si son mouvement s’effectue à la vitesse de la lumière, finit
dans un mouvement de révolution de par le fait que par la force de gravité,
elle est liée à l’ensemble de l’univers qu’elle que puisse être la distance qui
la sépare de celui-ci. La force de gravité se propage à l’infini et dès lors qu’elle
s’applique, elle implique que le système dans lequel elle agit est fini. De ce
principe, il ressort que toute particule appartenant à un même système incluant
des forces de gravitation ne peut y échapper du fait de son impossibilité à
pouvoir conserver un mouvement purement rectiligne qui l’emmènerait hors des
limites du champ d’action de l’univers se projetant dans l’infini de l’espace.
Reste à prouver qu’il puisse exister d’autres systèmes
que celui de notre univers !
Les lois physiques finissent l’espace de l’univers alors
que cet espace est infini.
Cette terre esseulée, supposée errer lugubrement pour
l'éternité ne fait que tourner en rond dans les limites de l’univers de sorte
qu’elle finira par rencontrer des chemins de gravité plus intense qui l’emmèneront
à rejoindre le gros de la troupe ou bien,
à sombrer dans un trou noir.
Jean Pierre Bouvier le 28/12/2019
Source
d’inspiration :
Maxi Sciences : https://www.maxisciences.com/galaxie/des-crash-interstellaires-ejectent-les-planetes-loin-de-leur-etoile_art16462.html