Les Misérables
Une vision trouble
de la France de demain
Article Herodote.net de Joseph Savès
(Groupe de réflexion sous le pseudonyme de Joseph Savès.)
Je n’ai pas vu le film c’est pourquoi il ne s’agit pas pour
moi d’en juger mais pour autant, rien ne m’empêche d’émettre mes impressions
sur l’article lui-même et sur les commentaires qui ont été déposés.
Vue de loin, dans un pays dont la majorité visible est
blanche, même si psychologiquement pour certains elle prendrait d'autres couleurs, il me semble normal que l’on puisse à hauteur de MIR, considéré que les
gentils sont représentés par les peaux claires, même si elles viennent à foncer
l’été, alors que les méchants, à quelques exceptions près, seraient forcément de
couleur plus ou moins sombre.
A l’inverse, au niveau local, dans ces fameux territoires
abandonnés par la République, les victimes des violences policières, ici d’origine
Sahélienne ou Rom, sont réhabilités comme des gentils. Le grand méchant est alors
un blond aux yeux bleus, connotant l’identité raciale du nazis des années 30-40
(pardon pour les blonds aux yeux bleus), homme sans scrupule, d’une brutalité
sauvage inexcusable
Comme je suis indulgent, j’imagine que dans le méli-mélo des
scènes d’affrontement, il est plus facile de distinguer par l'apparente distinction ceux que chacun désignera
comme gentil alors que d’autres leur attribueront la qualification contraire.
Ce qui est certain, c’est que tout ce que l’on pourra en
dire ne relatera que la vision de faits que l’actualité rapporte en première une
dès qu’il y a du grabuge et passe sous silence lorsque rien de plus anormal que d'habitude n’émane
des cités.
Entre les causes et leurs effets, le temps pendant lequel
les situations de ces aires ont évolué, tout permettait aux politiques de se
rendre compte de la direction que prenaient les évènements. D’autant plus
navrant qu’il est rapporté et ceci de plus en plus, par les médias, une habituelle
collusion entre les politiques et le banditisme, grand ou petit, les circuits
de distribution de la drogue, des religions navigant hors des limites permises
par la République et l'idée même de laïcité et par voie de conséquence, de la corruption démocratique qui
serait installée afin de garantir l’élection des maires de certaines villes alors
qu’au terme de leur mandat, aucune disposition n’est prise pour mettre un terme
à cet état que les journaux rapportent comme des faits, et qu'aucune solution
réelle n’est apportée aux populations sous l’emprise des différents acteurs qui
ont intérêts à ce que la situation perdure.
Le Peuple a toujours raison, mais lorsqu'il ne reconduit pas un élu, c'est que quelque part, il devait avoir eu un peu tort !
Le problème de la corruption des élus date au moins de la deuxième
guerre mondiale, lorsque pour la gagner, nos dirigeants, Charles de Gaulle en
premier, ont estimé qu’il était nécessaire de s’allier les mafias et
organisations criminelles. Ceci peut se comprendre car il s’agissait là de l’intérêt
général de la France, mais depuis ?
Par force d’habitude certainement, il semble être constaté
que ce concept perdure si l’on en croit différents médias, articles, reportages,
alors même que l’intérêt général n’en tire aucun avantage réel, et pire encore,
jusqu’au point où le citoyen vienne à en payer très cher les conséquences.
Le Peuple élit ses représentants politiques et dit-on, si
celui-ci trahit sa confiance, en guise de punition, il ne sera pas réélu. C’est
un raisonnement bien dérisoire si l’on pense que d’élection en élection, il n’ait
pas de raison que les mêmes recettes ne soient pas reconduites. Ils en sont qui
perdurèrent des décennies entières en les appliquant. De plus, ne pas être
réélu sans payer le prix des préjudices portés à sa population, me semble être d’une bien
modeste punition !
Pour le même ordre de manquement, le citoyen lambda
paiera le prix forts du fait qu’il ne représente politiquement rien au niveau
de l’intérêt (ou du préjudice) général.
Pourtant, le préjudice direct et indirect porté à la population
est grand et si l’on devait quantifier la somme des valeurs économiques que
chacun des individus appartenant à une aire laissé sous le contrôle des bandits
est amené à perdre dans une corruption démocratique, elle serait bien supérieure
au détournement qu’aura opéré quelque Député de la République, Premier ministre
ou Président de la République pour s’enrichir ou asseoir son élection.
Raconter l’histoire de tels faits sans mettre en exergue les
causes, l’histoire de ce qui mène des causes à leurs effets, sans que les
acteurs politiques qui ont laissé faire pour garantir leur élection soit réellement
sanctionné, n’apporte rien d’autre que la démonstration que pour réussir, il
faut corrompre.
Malgré tout, il serait imprudent de vouloir généraliser mais
souvent, il suffit de quelques-uns pour ternir l’image de tous.
Jean Pierre Bouvier
le 03/02/2020
Sources:
Herodote.net : https://www.herodote.net/articles/article.php?ID=2632&get_all=1&ID_reac=14126&tout=1#14126
Les gangsters de la République : https://www.telerama.fr/television/les-gangsters-et-la-republique-une-bonne-partie-de-l-histoire-de-france-s-est-ecrite-avec-ces-hors-la-loi,148255.php
Corruption : les
maires sont les plus épinglés : https://www.europe1.fr/societe/Corruption-les-maires-sont-les-plus-epingles-699596
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