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29 août 2018

Il était une fois... Un enfant et un ver de terre




Une histoire bête mais pas méchante dédiée aux futurs enfants de mes petits-enfants, à leurs enfants, etc. etc... en leur espérant beaucoup d'etc...





C'était un petit garçon ou une petite fille, l’héros de cette histoire, je ne me rappelle plus. Jouons à pile ou face pour en attribuer le genre. Face ! C'est un petit garçon.

Il avait l'habitude de traîner dans le jardin, marchant, courant tout au long des allées, allant et venant, se cachant dans les bosquets, curieux de tout et d'un rien, ne laissant à rien occuper son esprit.

Ce jour là, le ciel était brumeux, la terre humide et il faisait attention à ne pas glisser sur les gros cailloux mouillés par la dernière pluie et polis par nombre de promeneurs passant par ici en usant la pierre par le frottement de leurs semelles

Plus que d'habitude, il regardait où il marchait pour éviter de glisser, de tomber et pire encore, de se blesser. C'est ainsi qu'il remarqua ce qu'il pensa être un serpent. Un ver-de-terre en vint à corriger sa réflexion sur le sujet.
Oui, mais qui serpente dans la terre vint lui venir en aide sa pensée.
C'est ainsi, comme dit Tom, l'aîné de mes petits-enfants, que la plupart du temps, nous conversons avec nous-mêmes.
  • Bonjour, Monsieur le ver-de-terre salua respectueusement l'enfant.
  • Bonjour ! Entendit-il lui répondre.
Ici, on pourrait s'estomaquer qu'un ver-de-terre puisse parler, mais depuis Levis Carol, l'auteur d'Alice au pays des merveilles, une autre histoire laissant à penser, on ne pouvait s'étonner de rien !
  • Mais, je vois bien votre tête et je ne vois pas votre queue !
  • Ma queue, je la sens bien, mais je suis si long que je ne sais où elle se trouve exactement. Peux-tu la chercher pour moi ?
  • Oui, certainement...
Le petit garçon s'employa à suivre le long corps brun, un peu cuivré et ce n'est qu'une heure après qu'en poursuivant son chemin qu'il parvint à sa fin.

Oh, surprise, entre-temps le ver-de-terre avait mis sa queue dans sa bouche !
En prenant l'extrémité de son corps pour une de ses friandises, il l'avait avalé. Evidemment, la bouche pleine, il ne pouvait plus entamer de discussion, ce ne serait pas poli.
Alors, le petit garçon s'éloigna en pensant que cette histoire n'avait vraiment ni queue, ni tête.

Jean Pierre Bouvier & Jminterroge le 29 août 2018
Modifié le 02/02/2020

Mots clés : Conte, enfant, ver-de-terre

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